
Tête HIC : pour quels équipements est-elle utilisée ?
par Flavien Bérut
Vous avez raté nos webinaires sur les tests interlaboratoires ? Pas de panique, nous vous expliquons tout dans cet article ! Notre marque Satis Métrologie lance un nouveau service : les comparaisons interlaboratoires, également appelées “round robin” ou “essais d’aptitude”.
Essais interlaboratoires HIC & gmax par Normenjeu et Satis Métrologie
De quoi s’agit-il ? D’un essai, d’une mesure ou d’un test effectué dans les mêmes conditions, par des laboratoires différents. On compare ensuite les résultats de chaque participant afin de vérifier s’ils trouvent, ou non, les mêmes données. Ces résultats sont ensuite mis en relation avec ceux qu’ils auraient dû trouver. Une note est alors attribuée à chaque laboratoire en fonction des résultats trouvés. Note qui est attribuée par l’organisateur, c’est-à-dire Satis Métrologie. Ces tests permettent de valider les méthodes d’essais et l’incertitude des résultats.
Qu’en est-il des tests HIC, qui permettent de calculer la hauteur de chute critique pour les sols des aires de jeux et des équipements sportifs ? “Pour les tests HIC, il n’existe pas d’étalon international”, explique Flavien Bérut, business manager et R&D supervisor.
Pour mener ces tests, un échantillon spécifique est envoyé à tous les laboratoires participants. En fonction des résultats qu’ils auront trouvés, une moyenne robuste sera calculée, après avoir enlevé les valeurs aberrantes (celles qui sont très éloignées des résultats attendus). C’est cette moyenne qui servira ainsi de référence par la suite. Chaque laboratoire se verra alors attribuer une note en fonction du résultat trouvé. Plus ce dernier est proche de la moyenne robuste, meilleure est la note.
Ces essais permettent également de déterminer les incertitudes de mesure, en fonction du Z-score. Généralement, un Z-score inférieur à 2 est acceptable. Au-delà de 3, il est révélateur d’une anomalie. “Dans le domaine des tests HIC, il faut viser un Z-score inférieur à 1, au vu de la diversité des sols et des matériaux », explique Flavien Bérut.
Auquel cas le laboratoire doit effectuer des actions correctives. Mais quelles peuvent être les causes d’un mauvais Z-score ? Selon les 5M d’Ishikawa, on détermine généralement cinq domaines qui peuvent être incriminés : la méthode, la main d’œuvre, le matériel, la matière, le milieu.
Or, pour les comparaisons interlaboratoires dans le domaine des tests HIC, la matière ne peut pas être la cause du problème (tous les participants disposent du même échantillon), ni le milieu (les tests sont effectués en laboratoire dans des conditions maîtrisées et non sur site). Résultat, l’erreur ne peut émaner que de la méthode, de la main d’œuvre ou du matériel. Pour déterminer quel “M” est en cause, il faut alors mener une étude R&R (répétabilité & reproductivité).
Participer aux essais interlaboratoires organisés par Satis Métrologie recouvre plusieurs avantages :
Lire aussi notre article : La maîtrise du risque passe par la métrologie.
La campagne d’inscription est lancée. Si vous n’avez pas encore reçu de formulaire d’inscription, contactez-nous par email : info@normenjeu.fr
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